English
Création du mouvement Nifin’Akanga
Kemba Ranavela, Mbolatiana Raveloarimisa et Dr Lovatiana Randriamboavonjy ont décidé de créer le mouvement ….
HISTORIQUE
Madagascar est l’un des six derniers pays d’Afrique qui sanctionne les actes médicaux d’interruption de grossesse pour raisons médicales et d’interruption de grossesse en cas de viol ou d’inceste.
En effet, le Code pénal malgache dans son Article 317 condamne les pratiques de l’avortement quelles qu’en soient les causes. En Décembre 2017, la loi n°2017 – 043 Article 28 précise que : « Toute personne physique qui aura pratiqué l’interruption de la grossesse pour motif médical au mépris des conditions prévues par la loi sera punie par les peines prévues par le Code pénal article 317 ».
Ainsi, un médecin est puni par la loi s’il pratique un acte médical pour sauver la vie de sa patiente et /ou sa santé mentale.
Face à ce durcissement du cadre législatif, Kemba RANAVELA, Mbolatiana RAVELOARIMISA et Dr Lovatiana ANDRIAMBOAVONJY se sont réunies pour créer le mouvement pour la lutte contre les violences faites aux femmes et la dépénalisation de l’avortement, c’est ainsi que le mouvement Nifin’akanga a vu le jour le 15 février 2018 à Antananarivo avant de devenir national le 15 mars 2019 grâce à l’initiative de trois femmes.
2018
Création du mouvement National Nifin’Akanga
Mise en place des antennes régionaux : Nifin’Akanga compte plus de 300 activistes actuellement au niveau National
Présentation d'une proposition d'amendement devant l'Assemblée nationale.
Marie Jeanne d’Arc MASY GOULAMALY, a déposé à l’Assemblée Nationale une proposition d’amendement de cet article 317. Sans l’annuler, la proposition de loi suggère un assouplissement pour des cas précisés dans les articles 317 Bis et 317 Ter*. La proposition de loi, enregistrée sous le numéro PPL 004-2021/PL.
Intervention sur la réforme des textes législatifs
Le mouvement intervient aussi sur la réforme des textes législatifs liés aux peines à l’encontre des auteurs de viol et inceste, le droit des femmes d’obtenir un livret de famille, et la révision de la loi pour l’autorisation du divorce à l’amiable.